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Préserver ou retrouver le plaisir de manger


La manière de manger, elle-même, est importante.

Nous avons trop souvent perdu l’habitude de prendre le temps de manger, dans un moment de détente, notamment le midi en semaine. Il est si important de mastiquer lentement les aliments, d’être attentif au goût et à la texture de ceux-ci.

Car la digestion commence dans la bouche : lors de la mastication, l’aliment est réduit et imprégné de salive.

Cette salive, produite en grande quantité, ramollit la nourriture et grâce aux enzymes qu’elle contient engage les transformations chimiques qui vont décomposer les aliments en molécules nutritives assimilables par notre organisme.

En mangeant vite, on digère mal, et on prend plus facilement du poids.

A contrario, plus on prend le soin de mastiquer et moins on aura besoin de manger pour être rassasié !

En effet, la sensation de satiété, c’est-à-dire le sentiment de ne plus avoir faim, arrive au bout de quinze à vingt minutes après l’ingestion.

Manger vite signifie donc souvent manger au-delà des besoins de notre corps et se préparer à des troubles digestifs divers (brûlure dans l’estomac, remontées acides, flatulences, etc…).

Combien de fois avez-vous mangé juste parce qu’il est l’heure de manger sans ressentir la faim ?

 

La manière de cuisiner les aliments a également de l’importance.

La cuisson engendre un grand nombre de molécules complexes n’existant pas à l’état naturel. Il est démontré que certains éléments mutagènes issus de cuissons à haute température (grillades et fritures notamment) sont peu recommandables car elles sont toxiques et peuvent favoriser la survenue de cancers*.

Il est donc préférable de privilégier les crudités ou la cuisson douce à température modérée.

Dr Jean Seignalet, L’alimentation ou la troisième médecine, 2012

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